D’après le Wall Street Journal, des cyberattaques d’origine chinoise auraient visé, depuis au moins Avril 2017, au moins 27 universités du Canada, d’Asie du sud-est et des États-Unis, parmi lesquelles le MIT, les universités d’Hawaï et de Washington.
La cible ? L’objectif aurait été de récupérer des informations sensibles relatives aux technologies militaires du secteur maritime. Le vecteur, assez classique : une attaque par harponnage.
L’information, qui provient de la société iDefense et aurait été confirmée par FireEye, devrait faire l’objet d’un rapport complet à paraître la semaine prochaine.
Toujours d’après le WSJ, la majorité des universités visées travailleraient sur des projets liées aux technologies sous-marines ou disposent d’équipes disposant d’une expérience significative dans le domaine. La plupart des universités auraient eu un lien avec l’institution “Woods Hole Oceanographic Institution”, un organisme à but non lucratif de recherche et de formation situé dans le Massachusetts, également compromis. Pour mémoire, cet organisme américain est le plus important dans le domaine de la recherche océanographique : on se rappelle qu’il a ainsi participé à la localisation du Titanic en 1985.
Les universités concernées auraient détecté l’intrusion car leur réseau émettaient des requêtes régulière (ping) vers des serveurs situés en Chine et reconnus pour avoir déjà utilisés lors d’attaques menées par un groupe d’attaquant chinois connu alternativement sous le nom d’APT40 ou encore TEMP.Periscope, Leviathan ou encore Mudcarp.
Une réflexion sur “ Des cyberattaques chinoises auraient visé le secteur maritime militaire ”
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