Ceux qui, parmi vous, auront lu la dernière stratégie nationale cyber américaine parue en ce mois de septembre et signée par le Président Trump himself n’auront pas manqué d’y lire quelques points intéressants sur les sujets cyber et maritime, page 18 (juste avant le secteur spatial). Je vous traduis rapidement le paragraphe concerné :
AMÉLIORER LA CYBERSÉCURITÉ DU SECTEUR DU TRANSPORT ET DU SECTEUR MARITIME : la sécurité nationale et l’économie des États-Unis reposent sur les échanges mondiaux et le transport. Notre capacité à garantir la liberté et les délais dans l’acheminement des biens, des routes maritimes et aériennes libres, l’accès au pétrole et au gaz naturel et la disponibilité des infrastructures critiques associées est essentielle pour notre économie et notre sécurité nationale. Ces secteurs s’étant modernisés, ils sont également devenus plus vulnérables à des exploitations ou des attaques cyber. La cybersécurité maritime est particulièrement concernée concernée, car les pertes ou les retards dans les livraisons peuvent conduire à des interruptions dans les secteurs stratégiques de l’économie, avec de potentiels effets en cascade. Étant donnée la criticité du transport maritime pour les États-Unis et l’économie mondiale et les investissements minimums nécessaires à la réduction du risque conduits jusqu’à présent, les États-Unis vont rapidement se positionner pour clarifier les rôles et responsabilités de la cybersécurité maritime, promouvoir l’amélioration des mécanismes pour la coordination internationale et le partage d’information et accélérer le développement de la prochaine génération d’infrastructures maritimes résilientes. Les Etats-Unis assureront le transport ininterrompu des biens face à toute menace qui pourrait, par des moyens cyber, porter atteinte à cette infrastructure intrinsèquement internationale.