Après un premier article alarmant la semaine dernière, l’article du 12 mars 2019 du Wall Street Journal confirme les craintes liées au milieu maritime militaire américain.
Évoquant un rapport interne de 57 pages, remis au secrétaire d’état à la Navy Richard Spencer, le journal affirme que la marine américaine et ses partenaires industriels sont en “état de siège cyber”. Clairement visée (une nouvelle fois) : la Chine, qui “a volé des secrets d’état” au cours des dernières années, menaçant la position-même des États-Unis comme première puissance militaire mondiale.
D’après le Wall Street Journal, le rapport souligne également toute la difficulté que la Navy a à faire face à ces menaces et de mesure leur impact réel, notamment sur la quantité d’information dérobée. Un cadre de la Navy affirme même “si on ne fait rien, nous pourrions en mourir”. Le rapport souligne que la Chine a dorénavant acquis un avantage militaire court et long terme important grâce à ces attaques, ce qui risque de bousculer l’ordre mondial habituel.